Transition énergétique : Signature de la première convention-cadre pour la formation d’élite

La première convention cadre de poste graduation spécialisée en énergies renouvelables (EnR) et efficacité énergétique relative à la formation d’élite pour la réussite de la transition énergétique a été signée hier, à Alger.

La convention a été paraphée lors d’une cérémonie par le ministère de la Transition énergétique et les énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, le ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, ainsi que par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane.
A cette occasion, M. Chitour a affirmé que «la nouvelle formation spécialisée prendra en charge rapidement la transition énergétique aussi bien dans l’immense gisement d’économie d’énergie que dans la mise en place du plan de développement des énergies renouvelables et celui de l’hydrogène vert». Considérant que la ressource humaine est la clé de réussite de cette transition énergétique, M. Chitour a évoqué le futur projet de l’Institut de la transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER) qui va contribuer à la formation des compétences dans ce domaine.
«L’ITEER aura à former des cadres de haut niveau capables d’optimiser l’utilisation de l’énergie et d’en rationaliser la consommation, notamment par l’efficacité énergétique dans divers secteurs ce qui permettra au pays de sortir graduellement des énergies fossiles qui pourraient être réservées essentiellement à la pétrochimie où destinées à l’exportation», a-t-il souligné. Pour sa part, M. Arkab a estimé que cette convention permettra aux quatre départements ministériels concernés de travailler en étroite collaboration pour mettre en œuvre le plan d’action à la transition énergétique lancé par le gouvernement, assurant de l’appui financier et technique de son secteur aux instituts de recherche. Abondant dans le même sens, le ministre de l’Industrie M. Bacha a souligné l’engagement de son secteur pour la réussite de ce partenariat intersectoriel en contribuant à la formation pratique des jeunes universitaires spécialisés dans les énergies renouvelables.
«Une telle convention permet justement de créer l’environnement adéquat pour la formation d’élite et renforcer la formation et la recherche appliquée pour réussir la transition énergétique», a-t-il soutenu. De son côté, M. Benziane a affirmé que cette démarche intersectorielle incarne la stratégie de son ministère dans le domaine de l’encadrement pédagogique et la recherche scientifique en mettant la recherche et la science au service des institutions publiques et des entreprises.
Dans ce contexte, il a tenu à rappeler que le secteur de l’Enseignement supérieur a toujours exprimé sa disponibilité à mettre ses capacités et ses ressources au profit de projets et programmes nationaux visant à développer le pays, y compris l’économie et la sécurité énergétique. La formation d’élite spécialisée en énergies renouvelables et efficacité énergétique sera abritée pout la session 2021-2022 par l’Ecole nationale polytechnique et l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB), en attendant la réalisation du projet de l’Institut de la transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER). Parallèlement à la signature de la convention-cadre, des conventions bilatérales ont été signées également par des représentants de l’Enseignement supérieur avec ceux des secteurs de l’Energie et de l’Industrie. Il s’agit de trois conventions distinctes signé par le recteur de l’USTHB, Djamel Eddine Akretch et le Pdg du Groupe industriel public des ciments d’Algérie (GICA), Rabah Guessoum, le président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) Nourredine Daoudi ainsi que le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) Rachid Nadil.
Une quatrième convention a été également signée par le directeur de l’Ecole nationale polytechnique, Abdelwahab Mekhaldi et le Pdg de la Société nationale de commercialisation de produits pétroliers (Naftal), Kamel Benfrih. (APS)

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Création prochaine d’un institut de transition énergétique

Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour a annoncé hier, la création prochaine d’un institut dédié à la transition énergétique pour la formation d’une élite devant contribuer à la stratégie de l’Etat dans ce cadre.
Dans un enregistrement vidéo diffusé à la conférence animée par des opérateurs activant dans le domaine des énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour a annoncé la création d’un institut dédié à la transition énergétique pour la formation des futures cadres devant contribuer à réaliser le programme de la transition énergétique avec l’implication des citoyens.
Le ministre intervenait dans le cadre de la tenue de la 2e journée du Salon international des Energies renouvelables, énergies propres et du développement durable (ERA 2021) au Centre des conventions d’Oran,
«Les citoyens devraient savoir que s’orienter vers les énergies renouvelables et la transition énergétique s’avère impérative», a-t-il souligné ajoutant que «la formation d’élite dans ce domaine est le meilleur capital à laisser aux générations futures». Par ailleurs, M. Chitour a fait savoir que l’Algérie a surexploité ses énergies fossiles, relevant que la consommation nationale de pétrole s’élève à plus de 65 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par an, alors que la consommation nationale en gaz s’élève à 800 millions de mètres cube par semaine. «La transition énergétique implique la contribution de tout un chacun», estimant que d’énormes opportunités s’offrent aujourd’hui pour créer des startups et de micro-entreprises à même d’accompagner la transition énergétique».
Le ministre de la transition énergétique a par ailleurs, estimé que la conversion de véhicules au GPL/c (gaz pétrole liquéfié/ Carburant est vitale, pour rationaliser la consommation de l’énergie dans le domaine des transports. «Nous avons aussi la possibilité de mettre en place un plan pour développer l’hydrogène vert qui mettra l’Algérie au diapason des avancées enregistrées dans le monde», a noté Chems Eddine Chitour, rappelant qu’à partir de 2030, les réserves de gaz seraient moins importantes, l’hydrogène vert devrait ainsi remplacer le gaz naturel». (APS)

Source : https://www.elmoudjahid.com/fr/economie/transition-energetique-signature-de-la-premiere-convention-cadre-pour-la-formation-d-elite-10093

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