Hydrocarbures: l’Algérie mise sur le forage de 860 puits d’exploration entre 2021 et 2025

ALGER – Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a déclaré, mardi à Alger, que l’Algérie misait sur le forage de 860 puits d’exploration et de développement des hydrocarbures entre 2021 et 2025, avec une moyenne de 172 puits/an, dans le cadre de la nouvelle dynamique du secteur faisant suite à l’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

Auditionné par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi de finances (PLF 2022), M. Arkab a précisé que l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures permettra de promouvoir le patrimoine national en hydrocarbures à travers l’octroi d’avantages aux opérateurs nationaux et étrangers, soulignant que le forage de ces puits permettra d’appuyer la production globale en hydrocarbures.

Cette production devrait atteindre 196 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2025, en hausse de 8% par rapport à la production de 2020, selon le ministre. La capacité de production de l’électricité sera également revue à la hausse pour atteindre 31 gigawatts d’ici 2025.

Le secteur de l’énergie contribuera à la mise en œuvre du programme national des énergies renouvelables, à travers la réalisation de projets de centrales solaires, avec une capacité globale de 500 mégawatts.

Le secteur prévoit pour 2022 le lancement des principaux projets structurants dans la branche des mines, à l’instar du projet de Ghar Djebilet pour la production de fer, du projet intégré de transformation du phosphate, outre les projets de développement de la pétrochimie du groupe « Sonatrach » qui permettront, a-t-il dit, d’augmenter la valeur ajoutée de l’économie nationale, de renforcer les exportations hors hydrocarbures et de créer des postes d’emplois directs et indirects pour l’absorption du chômage.

Source : https://www.aps.dz/economie/129850-hydrocarbures-l-algerie-mise-sur-le-forage-de-860-puits-d-exploration-entre-2021-et-2025