Réformes de l’industrie pharmaceutique: hisser le secteur aux standards internationaux
ALGER – Les nouvelles dispositions réglementaires régissant l’industrie pharmaceutique nationale devraient permettre de hisser le secteur aux standards internationaux tout en offrant une production de qualité, a indiqué jeudi à Alger une responsable au ministère l’Industrie pharmaceutique.
Intervenant à l’occasion d’une journée thématique organisée par la Fédération algérienne de pharmacie (FAP), la directrice de la production et du développement industriel au ministère, Nadia Bouabdellah, a fait savoir que la nouvelle réglementation du secteur relative à l’aspect structurel, introduit des normes qui permet de tirer l’industrie pharmaceutique nationale vers les standards internationaux pour s’assurer d’avoir un produit de qualité.
« Cela doit permettre en conséquence d’assurer la santé des malades localement, d’assurer la compétitivité en interne et de s’assurer une bonne visibilité aux marchés extérieurs. Il s’agit au niveau externe d’attirer les partenaires étrangers et de pouvoir positionner nos produits à l’étranger », a-t-elle expliqué.
Mme Bouabdellah a souligné également l’importance du nouveau cadre réglementaire régissant le rôle du pharmacien directeur technique et du pharmacien assistant au sein des entreprises de production pharmaceutique.
« Le rôle de pharmacien responsable n’était pas cadré par un texte réglementaire. Désormais, les textes indiquent clairement ses missions, ses qualifications et sa position au niveau hiérarchique », affirme-t-elle, précisant que la nouvelle législation permet de mettre en relief le pharmacien « de par son statut très particulier ».
La même responsable a également tenu à rassurer sur d’éventuelles craintes quant à l’impossibilité pour les entreprises d’apporter les documents nécessaires à l’acquisition des nouveaux agréments d’ici le 22 février prochain.
« Ce sont des établissements qui sont déjà agréés. Cependant, il y a une mise à jour nécessaire à travers des documents techniques supplémentaires qu’ils possèdent déjà », a-t-elle expliqué.