Micro-entreprises : Création d’une Commission consultative
Le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Micro-entreprises, a annoncé la promulgation de deux arrêtés ministériels portant création de la Commission nationale consultative des micro-entreprises et des commissions de wilaya y relevant.
Dans un communiqué posté sur sa page Facebook, le ministère délégué a précisé qu’il s’agit de l’arrêté ministériel No 05 portant création de la Commission nationale consultative des micro-entreprises et de l’arrêté ministériel No 06 portant création des commissions locales y relevant, promulgués mardi dernier. Cette démarche intervient pour renforcer les cellules d’écoute et de veille, que le président de la République a ordonné de mettre en place auprès de tous les départements ministériels, a indiqué la même source, précisant que cette commission est placée sous tutelle du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises, pour suivre et évaluer l’efficacité de la politique nationale d’appui et de développement des micro-entreprises. La commission a pour principale mission de promouvoir le dialogue et la concertation entre les micro-entreprises représentées par leurs associations et leurs organisations professionnelles, d’une part, et les pouvoirs publics, d’autre part. Elle est chargée de formuler des recommandations sur le dialogue et la concertation entre les pouvoirs publics et les partenaires socioéconomiques sur les questions liées à l’appui et au développement de l’entrepreneuriat, à la politique et à la stratégie de promotion et de développement des micro-entreprises.
Elle aura également pour missions, l’encouragement de la création et du développement des micro-entreprises, outre la proposition de mécanismes à même d’améliorer leur environnement, de faciliter leur adaptation aux nouvelles technologies et d’encourager l’appui à l’innovation au sein des micro-entreprises.
La commission est chargée aussi d’émettre des recommandations ayant trait à l’amélioration de la compétitivité des micro-entreprises, au soutien de leur développement et de leur pérennité, à la collecte des informations relatives aux micro-entreprises, à leur exploitation, à leur généralisation, à l’accès des micro-entreprises aux marchés publics, à l’encouragement des micro-entreprises à s’organiser sous forme de groupements et à l’enrichissement des programmes de formation en entrepreneuriat, en vue d’accompagner la cartographie des activités. Les recommandations ont trait également au développement du partenariat en matière de la formation avec les différents secteurs et à l’encouragement de la coopération en termes d’investissement et de partenariat en matière des micro-entreprises.
La Commission est constituée de représentants de l’administration centrale du secteur des micro-entreprises, de représentants de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), de représentants de la société civile au double plan national et régional, d’autant plus que ses membres seront choisis pour leurs compétence et leur expérience en matière de développement de l’entrepreneuriat.
Par ailleurs, le communiqué indique que l’arrêté numéro 6 du 25 mai écoulé vise à créer des sous-comités de wilaya, dans chaque wilaya, relevant de la Commission nationale consultative des micro-entreprises. Ces sous-comités seront placés sous la tutelle de l’ANADE et leur mission principale consistera en la promotion du dialogue et de la concertation dans chaque wilaya, entre les micro-entreprises représentées via leurs associations et leurs organisations professionnelles, d’une part, et les pouvoirs publics, d’autre part.
Ces mesures entrent dans le cadre de l’encouragement de l’action de concertation et de l’appui de la politique de dialogue et de la coordination commune entre les différents acteurs du domaine de l’entrepreneuriat et des micro-entreprises, et de la création des activités et en vue d’assurer l’échange des expertises et des expériences entre les micro-entreprises, dans le but de promouvoir et de développer un climat des affaires approprié à l’activité des micro-entreprises en Algérie.