Huile d’olive: un oléiculteur algérien décroche une 2e médaille d’or au concours international de Dubaï
ALGER- Un oléiculteur algérien de Aïn Oussara (Djelfa) a été primé pour la deuxième fois au concours international de l’huile d’olive extra vierge de Dubaï (Emirats arabes unis), en remportant sa deuxième médaille d’or en 2022 dans cette compétition.
Après sa première médaille d’or, décrochée en février dernier, lors du concours international de l’huile d’olive de Dubaï (Dubai Olive Oil Competition +DOOC+), le producteur, Hakim Alileche, propriétaire de la marque « Dahbia », se voit attribuer une seconde médaille d’or le 30 juillet dernier pour le même produit qui a gardé sa qualité et toutes ses propriétés cinq mois après sa présentation lors du premier concours.
Dans une déclaration à l’APS, M. Alileche a affirmé que cette nouvelle médaille d’or lui a été attribuée « sur la base de la même huile soumise aux analyses au mois de février dernier devant un jury composé d’experts de plusieurs nationalités ».
« L’huile est restée intacte après cinq mois, ce qui lui a permis d’arracher cette deuxième médaille », a-t-il expliqué.
Se félicitant d’avoir décroché cette médaille d’or une seconde fois, cet oléiculteur a indiqué que ce succès démontre la qualité « irréprochable » de l’huile d’olive algérienne.
« Cela prouve que les oléiculteurs algériens possèdent un grand savoir-faire en matière de trituration à froid des olives pour obtenir une huile d’olive extra-vierge », a-t-il estimé.
M.Alileche n’est pas à ses premiers succès, car il a déjà remporté plusieurs médailles, dont une médaille d’or au concours international de l’huile d’olive extra-vierge au Japon (Japan Olive Oil Prize) qui lui a été décernée à Tokyo en mai dernier.
« Pour participer à de telles compétitions internationales les producteurs doivent répondre à certains critères de qualités, dictés par le Conseil oléiculture international », a-t-il rappelé, précisant que « le produit est soumis à des analyses physicochimiques et microbiologiques ».
S’agissant de la commercialisation de l’huile d’olive « Dahbia », l’oléiculteur a expliqué qu’il s’agit d’un « produit haut de gamme qu’on ne trouve pas dans les grandes surfaces, mais plutôt sur les étalages des épiceries fines, sur les plates-formes électroniques ou encore au niveau de certains aéroports ».
Il a, en outre, affiché son ambition de placer ce produit à l’international.
Outre son utilisation dans le domaine alimentaire, cette l’huile est « très demandée » dans les industries pharmaceutiques pour la production de complément alimentaire à partir de ses molécules réputés pour leur vertus inestimables, a-t-il affirmé.
Pour rappel, cet oléiculteur, spécialisé dans la catégorie culture biologique, s’est lancé dans la région des Hauts Plateaux depuis une vingtaine d’année.
Il dispose actuellement d’un verger de plus de 40 hectares dans la région de Benhar à Ain Ouessara. L’exploitation compte 15.000 oliviers, dont 9.000 sont en production avec une irrigation goute à goute.