ANADE: signature d’une convention de coopération pour le financement des diplômés universitaires formés dans les Maisons de l’Entrepreneuriat
ALGER – L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) (Ex Ansej) et la Direction Générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont signé, mardi à Alger, une convention de coopération pour le financement des diplômés universitaires formés au sein des Maisons de l’Entrepreneuriat.
La convention a été signée au siège de l’agence ANADE, par le DG de l’agence, Hakim Bekadour, et le DG de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, dans le cadre de l’intégration et de la coopération stratégique entre les deux secteurs.
Lors d’une conférence animée conjointement avec M. Baddari, M. Oualid a annoncé la décision d’orienter les financements de l’Agence ANADE « exclusivement » aux diplômés des universités et des instituts ainsi qu’aux titulaires de diplômes académiques, après avoir bénéficié d’une formation au niveau des 84 Maisons de l’Entrepreneuriat présentes au sein de diverses universités à travers le pays.
La nouvelle procédure est intervenue « après avoir examiné l’état de l’agence et pris une série de mesures visant à consacrer la transparence, dans le but de perfectionner le rendement des bénéficiaires », a expliqué le ministre, annonçant, par la même, la mise en place d’un système de notation pour l’évaluation des projets à financer, de manière à financer uniquement les projets qui obtiennent le nombre de points requis.
M. Oualid a souligné que cette mesure avait pour but « de lutter contre le népotisme et de traiter, de façon objective, les dossiers », ajoutant qu’elle a été prise, « en attendant que le Gouvernement décide définitivement de l’avenir de l’ANADE, suite à l’opération de contrôle et d’audit lancée par le ministère en son sein ».
Cette opération a abouti à la « révision du mode de gouvernance de ce dispositif et à une révision de ses mécanismes de financement, en cours d’examen au niveau du Gouvernement ».
M. Baddari a, pour sa part, estimé que cette convention constituait « une opportunité pour les porteurs de projets de futures micro, petite et très petite entreprises, de bénéficier de l’appui de l’ANADE qui à son tour, transformera leurs idées en produits commercialisables ».
Ces projets, ajoute M. Baddari, « permettront à l’étudiant algérien de devenir un acteur dans le développement économique et de créer des emplois ».