Environnement: plusieurs actions ministérielles concrétisées au 1er semestre 2021
ALGER- Le ministère de l’Environnement (ME) a mis en œuvre plusieurs actions au cours du 1er semestre 2021, en priorisant celles ayant un impact direct sur la qualité de vie du citoyen et le respect des exigences du
développement durable, selon un bilan qu’il a rendu public.
Le ministère a ainsi axé ses actions sur l’optimisation de la gestion des déchets. A cet effet, il a mené, au cours des 5 premiers mois de l’année en cours, des actions qui ont permis de poursuivre les opérations d’éradication des décharges sauvages et la mise en service des centres d’enfouissement technique (CET).
Pour ce qui est de la valorisation des déchets organiques, trois stations de compostage ont été réalisées et neuf stations de traitement de lixiviats, en plus de la poursuite de l’exécution d’un programme d’appui aux collectivités locales de 4 wilayas pilotes (Jijel, Oum El Bouaghi, Ouargla et Sétif), selon le bilan.
D’autres actions de dépollution ont été effectuées, telles la prise en charge des déchets d’amiante dans les localités de Meftah, Bordj Bou Arreridj, Zahana, Gué de Constantine.
Dans ce cadre, il a été procédé à des inspections et contrôle des établissements classés prioritaires, déversant leurs rejets dans le milieu naturel sans traitement. Ce qui a abouti aux constats de 71 infractions qui ont été soldés par des sanctions. S’ajoutent à cela 65 contrôles des installations classées à risque, ce qui a abouti à 14 infractions et la notification de 35 sanctions.
Les services du ministère ont effectué 785 visites d’inspection et de contrôle périodiques qui ont été soldées par 1391 infractions et 35 sanctions et au contrôle des eaux de baignade de 185 plages. Une opération toujours en cours.
D’autre part, le ministère a procédé à l’organisation des filières de valorisation des déchets, à travers le développement des emplois et la promotion de l’entreprenariat vert, en élaborant des programmes de formation sur les métiers verts et l’accompagnement des jeunes porteurs d’idées de projets verts à la création d’entreprises et startup.
Concernant la « transition éco-sociale », le ministère a recensé 883 associations à rayonnement national, et a accompagné et encadré des activités environnementales. Il a, dans ce cadre, réalisé 1185 activités de communications, de sensibilisation et d’éducation. 187 associations et clubs de l’environnement ont bénéficié d’encadrement et de soutien, selon le même bilan.
Dans le cadre de l’amélioration de l’efficience administrative, il a été procédé à l’allégement du contenu du dossier de demande de l’autorisation d’exploitation, à la réduction du délai de délivrance des autorisations et agréments, à la délivrance d’autorisations d’exploitation partielle pour des projets d’intérêt économique important et à la mise en fonction d’un site afin de mettre en contact des opérateurs avec les directions techniques.
Les services du ministère ont ainsi réalisé 163 études d’impact, 47 études de danger, 52 audits environnementaux, 08 accords préalables et 11 autorisations d’exploitation et ont délivré 62 agréments aux bureaux d’études techniques et 57 agréments de collecte des déchets spéciaux dangereux.
Pour la numérisation du secteur, le ministère a entamé des opérations d’équipements. Il a, également, développé un portail de service à l’attention des opérateurs économiques, du tissu associatif et du citoyen et d’un système national d’information intégré de l’environnement et du développement durable (SNIIEDD).
En outre, plusieurs lois ont été révisées et soumises au gouvernement. Ces lois ont trait, essentiellement, à la gestion, contrôle et élimination des déchets et aux modalités d’exercice et d’octroi d’agrément aux personnes physiques ou morales réalisant des prestations dans le domaine de l’environnement et des plans d’aménagement côtier.
Pour préserver et valoriser la biodiversité et des écosystèmes, plusieurs actions ont été prises, il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre de la stratégie et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB 2016-2030), l’élaboration des Plans d’Aménagement Côtier (PAC) et des Etudes d’Aménagement du Littoral (EAL), le renforcement du dispositif Tel-Bahr dans le cadre de la lutte contre les évènements accidentels de pollution marine aux hydrocarbures et la mise en œuvre d’un programme de monitoring de la grande nacre de la Méditerranée.
Durant les cinq mois 2021, les services du ME ont élaboré la stratégie nationale de la gestion intégrée des Zones Côtière 2020-2030 (SNGIZC), le texte de création d’un Observatoire National de la Biodiversité (ONB), le rapport national sur l’état de l’environnement 2020 (RNE) et le plan national des actions de l’environnement et du développement durable (PNAEDD), souligne le bilan.