L’Algérie veut acquérir des avions bombardiers d’eau pour lutter contre les incendies
ALGER- L’Algérie entend développer l’utilisation des moyens aériens de lutte contre les feux de forêts
par l’acquisition d’avions bombardiers d’eau à l’instar d’autres pays du bassin méditerranéen, a indiqué lundi à Alger une responsable de la Direction générale des Forêts.
« L’acquisition d’avions bombardiers d’eau, à l’instar de certains pays du bassin méditerranéen (Portugal, Malte, Grèce), serait d’un apport non négligeable pour la lutte contre les incendies de forêt en Algérie », a souligné Mme Ilhem Kabouya, directrice de la protection de la flore et de la faune, auprès de la DGF, lors d’une réunion de la Commission nationale de protection des forêts, présidée par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hemdani, dans le cadre de la préparation de la campagne de lutte contre les feux de forêts pour 2021.
A ce titre, Mme Kabouya a fait savoir que la DGF a participé, au niveau du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, à l’élaboration d’un cahier des charges pour un appel d’offres national et international pour l’affrètement d’avions bombardiers d’eau.
Elle a cependant affirmé que l’option d’acquisition des moyens aériens de lutte nécessite de réaliser préalablement une étude de faisabilité en fonction de la cartographie du patrimoine forestier et des plans d’eau disponibles pour le ravitaillement des avions de lutte.
Toujours dans le cadre des actions de lutte contre les incendies de forêts, la même responsable a fait part d’un travail que la DGF a engagé en partenariat avec la FAO pour renforcer les moyens techniques de lutte contre ce fléau qui ravage chaque année des milliers d’hectares de forêts.
Financé par l’ambassade du Japon en Algérie, le projet « Assistance technique à la gestion des feux de forêts en Algérie », en collaboration avec la FAO, a permis de former, en avril dernier, quatre équipes de formateurs composés d’un forestier, d’un gendarme et d’un élément de la protection civile. Ces derniers ont bénéficié d’une formation sur la recherche des causes « méconnues’ des incendies de forêts, outre la négligence et les actes volontaires.