Programme de micro-financement du Fonds : 35 projets réalisés à l’échelle nationale
DJELFA – Quelque 35 projets à travers le pays ont bénéficié d’un support technique et financier assuré par le Programme de micro-financement du Fonds pour l’environnement mondial (PMF/FEM), mis en œuvre par le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie, depuis 2014 à ce jour, a dévoilé mercredi à Djelfa, la coordinatrice nationale de ce programme, Rahima Chehih.
Ces 35 projets concrétisés, à l’échelle nationale, au même titre qu’une dizaine de projets actuellement en cours de mise en œuvre « ont ciblé dans leur majorité les région steppiques », a indiqué Mme Chehih dans son intervention en marge de sa participation à un colloque sur l’Importance de la réhabilitation du pistachier de l’Atlas pour stopper la désertification, organisé par l’Organisation nationale des compétences en collaboration avec le Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS).
« Le choix porté sur les wilayas steppiques dans le Programme de micro-financement s’inscrit au titre de la stratégie du PNUD en Algérie, visant principalement à contribuer dans l’aplanissement des problèmes environnementaux enregistrés dans ces zones menacées de désertification », a-t-elle précisé.
La responsable a fait savoir, en outre, que le financement de ces projets est assuré par le Fonds pour l’environnement mondial, sur plusieurs étapes, dont la durée de mise en œuvre est fixée à quatre ans chacune, pour un montant allant de 500.000 à 600.000 dollars. Sachant qu’il existe des associations qui ont bénéficié d’un montant plafonné à 60.000 dollars pour le financement de leurs projets, au moment où d’autres associations ont obtenu des financements allant de 20.000 à 30.000 dollars, selon la même responsable.
Mme. Rahima Chehih n’a pas manqué de louer l’intérêt du projet pilote de réhabilitation du pistachier de l’Atlas (El Bitm), qui a « donné des résultats positifs, grâce à la coordination assurée par l’Organisation nationale des jeunes compétences scientifiques et professionnelles pour l’Algérie, parallèlement à l’accompagnement du HCDS, dont les cadres n’ont pas ménagé d’efforts pour assurer la réussite de ce projet à dimension environnementale », s’est-elle félicitée.
« Nous n’avons ménagé aucun effort pour prêter main forte à l’association promotrice de ce projet, en l’encourageant dans son initiative », a affirmé, pour sa part, le haut commissaire au développement de la Steppe, pour expliquer les « bons résultats obtenus sur le terrain, qui ont fait que de nombreuses wilayas steppiques ont sollicité leur accompagnement dans la concrétisation de ce type de projets pilotes à leur niveau, ce qui est encourageant », a-t-il soutenu.
Pour le président de l’Organisation nationale des jeunes compétences scientifiques et professionnelles pour l’Algérie, Djamel Maiza, cette rencontre, qui a été suivie par une sortie au niveau de surfaces de plantation de pistachiers de l’Atlas à Djelfa, a pour objectif de « faire le constat de la réussite de cette expérience et d’exposer les grandes lignes de ce projet premier du genre en Algérie, et fortement loué par les spécialistes du domaine », a-t-il indiqué.