Enjeux et perspectives de l’investissement en Algérie débattu à Constantine
Dans un contexte visant à booster la production nationale à travers les différentes régions du pays, un séminaire se tient depuis ce mercredi, à Constantine sous le slogan « L’investissement en Algérie, enjeux et perspectives ».
La rencontre, abritée par la grande salle des conférences du Zénith Ahmed Bey, se tient sous l’égide de l’Organisation du Patronat Algérien (OPA) en collaboration avec la wilaya de Constantine.
En marge de ce rendez-vous, une exposition se tient au niveau du hall de la structure culturelle. Plus de 72 exposants participent à l’événement qui se prolongera jusqu’au 10 février.
Des investisseurs, des opérateurs économiques, aussi bien publics que privés, des artisans issus des différentes régions du pays, ainsi que des représentants de start-ups et autres partenaires économiques tels que les compagnies d’assurance, ont marqué leur présence.
Le chef de l’exécutif de la capitale de l’Est, Abdelkhalek Sayouda a sillonné, après l’inauguration de cet important rendez-vous, les stands en compagnie du président de l’organisation patronale, Abderrahmene Sidi Said, et des autorités locales.
Il s’est longuement entretenu avec certains représentants de sociétés florissantes et entreprises innovantes dans différents secteurs tels que l’agriculture, l’industrie, le tourisme et les services.
Les exposants semblent avoir manifesté un intérêt particulier pour cet événement qui s’inscrit dans le sillage de la politique prônée par les plus hautes autorités de l’État, visant à apporter toute contribution nécessaire pour stimuler la production nationale dans différents domaines et ainsi réduire les factures d’importation et assurer une autosuffisance.
En marge de cette exposition, un forum devrait permettre à des représentants de plusieurs secteurs de mettre en avant plusieurs thématiques, dont la sécurité alimentaire, mais aussi le meilleur moyen de booster d’avantage l’économie nationale via la production industrielle ou encore agricole plus précisément agroalimentaire, véritable levier pour un meilleur essor pour le made in Algeria.
Le président de l’organisation à l’origine de cette initiative souligne d’ailleurs : « Cette rencontre constitue une opportunité pour soulever les contraintes rencontrées par les investisseurs et autres opérateurs économiques dans différents domaines ».
Il précise que l’État accorde une importance capitale à l’industrie agroalimentaire, qui s’avère être le meilleur débouché pour valoriser la production agricole. Cette dernière a connu, faut-il le noter, une nette hausse, plaçant désormais l’Algérie en haut du classement africain et même mondial en termes de production de légumes frais.
À titre d’exemple, l’huile d’olive algérienne, qui s’est imposée sur le marché international, devrait connaître un meilleur essor.
Un autre secteur névralgique et encore tributaire de l’importation est celui de l’élevage, qu’il s’agisse de l’ovin ou du bovin, que l’État continue de réguler par le biais des importations sur le marché national.
L’organisation patronale affiche sa disponibilité à contribuer à l’accompagnement des éleveurs : « L’OPA entend, à travers ce sujet, aider et accompagner les éleveurs pour asseoir une production nationale en mesure d’assurer, progressivement, une autosuffisance et de réduire, un tant soit peu, la facture des importations. Cela d’autant que l’Algérie dispose des meilleures espèces de cheptel ovin et bovin », a d’ailleurs précisé M. Sidi Said.
Par Amine B.