L’inscription de projets publics sera soumise à des critères de contrôle rigoureux
ORAN – Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a annoncé lundi à Oran, que l’opération d’inscription de projets publics sera soumise prochainement à des critères de contrôle rigoureux pour éviter les retards dans les délais de livraison et les réévaluations.
En marge de sa visite de travail dans la wilaya d’Oran, le Premier ministre, ministre des finances a indiqué, à la presse, que la nouvelle loi organique 18-15 de la loi des finances, définira prochainement, la manière d’inscrire les projets publics. « Il faut que les projets soient maturés et c’est une condition préalable pour leur inscription », a-t-il souligné.
Dans ce sillage, il a précise que « les études des projets peuvent prendre une année, voire deux ou encore trois, ce qui est admissible, mais la réalisation doit être achevée dans les délais fixées par les études. Désormais, nous n’accepterons aucun glissement ou réévaluation ».
A ce propos, il a signalé que les opérations de réévaluations financières des projets ont atteint un montant de 8.900 milliards DA durant les 15 dernières années. « Ce sont des deniers publics qui sont partis de manière détournée et ayant fait l’objet de malversations jusqu’à devenir un fait de corruption », a ajouté le Premier ministre, ministre des finances.
Il a également insisté sur la nécessité de « ne plus tolérer » les retards dans la conduite des projets publics qui doivent être soumis à un suivi quotidien. « Cet argent est un bien public et chaque retard dans les délais impartis signifie des dépenses supplémentaires de l’Etat au moment où il fallait exploiter à bon escient ces ressources financières dans les autres secteurs tels que la santé par exemple ».
Lors de cette visite de travail, le Premier ministre, ministre des Finances était, lors de cette visite, accompagné d’une délégation formée des ministres des Travaux publics, Kamel Nasri, du Transport, Aïssa bekkaï, de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak, Sebgag et de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, rappelle-t-on.